Avec son intérieur et son extérieur, sa double paroi et sa forme galbée, il nous renvoie à cette notion de frontière. Une frontière entre profondeur et rondeur, entre le plein et le vide avec pour seule liaison une simple lisière. Nous le parcourons lorsque, soudain, un rétrécissement nous trouble.
Nous nous plongeons souvent dans le cosmos qu’il contient, avec comme perceptive le changement. Nous nous laissons emporter par cette atmosphère sans voir le fossé s’approcher. Nous profitons de ce moment de calme, de sérénité, isolé de tout et à la fois si proche de cette découverte. Avec l’accumulation, nous nous rendons compte qu’une vague nous porte, avec une progression remarquable vers l’effervescence.
Soudain, une inquiétude prend part de nous, sans nous en rendre compte nous avons franchit une limite, nous ne reconnaissons plus l’espace qui nous entoure. Ebranlés nous cherchons un repère, un objet qui était déjà là avant cette séparation.
Et si l’objet était la cause de ce déplacement, cette excursion, nous regardons autour de nous, et là, il émerge comme une évidence.